Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/130

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moyens, d’ailleurs, étaient trop bornés, pour nous permettre la moindre dépense. L’état de peintre que j’avais exercé à Liège ne m’offrait à Paris aucune ressource ; le nombre des artistes, supérieurs en talent, était trop considérable, pour qu’il me fût possible d’en tirer parti ; il fallait pourtant exister. Dans une ville immense où chacun ne pense qu’à soi, où l’homme n’accueille son semblable que lorsqu’il en a besoin, je ne pouvais pas espérer de grands secours ; je ne connaissais personne qui pût nous tendre une main secourable ; d’ailleurs, les gens riches, pour l’ordinaire, ont le cœur dur en proportion de leurs richesses.