Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/104

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plus vive ; son attachement pour elle était celui d’une véritable sœur. Ces deux nouvelles amies devinrent inséparables jusqu’au moment où, la fortune qui n’avait point encore épuisé ses persécutions, les désunit par un nouveau revers. On nous remit un matin une lettre de Delville, par laquelle il nous apprenait qu’il venait d’être arrêté avec Éléonore, et traîné à la force au nom d’un ordre supérieur. Je volai aussi-tôt à la prison qui le renfermait. J’ignore, me dit-il, de quel crime on m’accuse ; mais si la certitude d’être innocent peut servir de consolation, j’en dois éprouver aujourd’hui une bien douce, en songeant que je n’ai rien à me repro-