Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/84

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avaient eu à-peu-près la même source que les miennes ; ses grands biens avaient entraîné sa perte, et, pour échapper aux poursuites des monstres qui opprimaient sa patrie, elle s’était vue forcée, comme tant d’autres, de fuir en laissant ses biens entre des mains étrangères ; la nation s’en étant emparée, il ne lui était resté, pour toute ressource, que la faible somme qu’elle était parvenue à réaliser avant son départ. Sa fille, l’intéressante Éléonore, l’avait accompagnée dans sa proscription, et faisant le sacrifice avec ses espérances brillantes de tous les avantages dont elle avait joui jusqu’alors, elle supportait avec courage et grandeur d’ame,