Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/92

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mon cœur, l’excès de mon amour m’a rendu coupable, je t’ai entraînée dans le malheur au moment où j’aurais tout fait pour t’en préserver, et pour te procurer une aisance digne de toi, au moment où j’aurais voulu avoir un trône à t’offrir ; mais le sort, souvent injuste, nous accable de toutes ses rigueurs à la fois. Depuis long-temps nous végétons sans pouvoir espérer de changement dans notre position. Nous n’avons point ici de parens, d’amis qui s’intéressent à nous ; retournons en France, essayons de pénétrer jusques dans notre pays natal. Là, sans doute, nous trouverons quelques ames acces-