Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/126

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aurait à nous revoir : il nous apprenait l’agonie du règne de la terreur, et nous invitait à revenir en France, en nous assurant que nous pouvions reparaître sous un nom étranger, et il finissait par nous offrir tous les secours qui seraient en son pouvoir ; enfin, il nous adressait, avec de l’argent, des passe-ports en blanc, pour nous rendre jusqu’à Paris.

J’avoue que cette lettre réveilla le désir que j’avais de revoir ma patrie ; d’ailleurs, Sophie avait l’espérance de faire lever le sequestre apposé sur ses biens. Nous partîmes donc sans balancer, et après nous être procurés à Maestreicht des habillemens convenables à no-