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CHAPITRE XII.
Me voilà aux prises avec les Libraires.
J’employai trois mois à confectionner mon premier ouvrage. Lorsqu’il fut achevé, je m’empressai d’aller le porter à un certain libraire, renommé pour la vente, et
plus encore pour la contre-façon
des romans ; je croyais déjà avoir
enchaîné par mes talens, cette fortune
fugitive qui m’avait abandonné,
et je me présentai chez lui
avec assurance. Afin de donner
une idée des humiliations que j’é-