Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/150

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dans mon propre ouvrage, je lus ma pièce à tous ceux qui voulaient bien en entendre la lecture ; toutes les fois que je sortais de chez moi, j’avais le soin de la porter dans ma poche, j’en étourdissais tous ceux que je rencontrais ; les éloges de mes amis me semblaient un hommage mérité ; je réfléchissais avec une complaisance infinie sur la sensation que j’allais produire dans le public ; je jouissais d’avance de l’avenir et de mon élévation future, que je regardais comme assurée ; et me félicitant de n’être plus en butte aux mauvais procédés des libraires, je me disposai à me présenter à l’administration que j’avais choisie. Pour y