Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/155

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dant vous pouvez être sûr que vous ne serez point oublié. – Mais encore… – Nous avons ici des pièces depuis 1791 qui attendent leur tour, mais comme la vôtre nous convient particulièrement, nous pourrons, en sa faveur, déranger l’ordre adopté, et la faire passer à l’étude de préférence ; j’espère qu’elle sera jouée sous peu ; en pressant le compositeur de musique vous pourrez jouir de votre ouvrage avant deux ans.

Je fus singulièrement étourdi d’un retard aussi considérable ; deux ans d’attente, sur-tout pour un auteur affamé, sont bien longs. Je crus devoir, en cette occasion, sacrifier une partie de ma gloire à mon