Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/30

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pleurer à son aise la perte d’un ingrat qu’elle aimait encore, mais les années ayant rendu le calme à son ame, elle avait fini par oublier tout-à-fait l’infidèle qui avait tant de fois fait répandre ses larmes. Elle partageait la solitude de son maître, et uniquement vouée à ses intérêts, elle semblait être entièrement occupée de son bienfaiteur et de son Dieu, lorsque ma présence fit évanouir, bien involontairement, de si belles résolutions. Pendant les premiers temps elle paraissait avoir pour moi la tendresse d’une véritable mère, mais lorsque l’âge eut développé certains avantages que la nature m’avait accordés, alors ses