Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/67

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volontiers votre funeste égarement, pour ne plus voir en vous qu’un honnête homme et un ami sincère.

En parlant ainsi, Dallainval m’ouvrit les bras, et je n’en sortis que pour tomber dans ceux de mademoiselle de Stainville ; je les baignai tour-à-tour de mes larmes, et les pressant tous deux sur mon cœur, je les priai de nouveau, de me pardonner les erreurs où m’avaient entraîné la violence de mon amour. Tout est oublié, me dit mon aimable Sophie en me regardant tendrement, ne songeons plus qu’à notre bonheur, et, sur-tout, redoublons de prudence, pour dérober à tous les regards, la con-