Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/71

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cette femme ne tarda pas à s’appercevoir que je la négligeais, et même que les égards et les attentions que je conservais encore pour elle, me devenaient chaque jour plus à charge et plus pénibles. Depuis l’aventure du buste, elle avait conservé de violens soupçons sur mon intelligence avec sa maîtresse, et ne cherchant que l’occasion de s’en convaincre, elle épiait avec soin toutes mes actions ; mais ma conduite était si réservée, qu’il lui eût été difficile de trouver prise contre moi, si les hasards, ou plutôt ma destinée, ne lui eût fourni les moyens de servir sa vengeance. Lorsque la prudence ou la société m’empêchaient