Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/94

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mité. Sophie me reconnut aussi-tôt ; je n’eus que le temps de lui faire comprendre la nécessité où elle était de se contraindre, et de ne pas avoir l’air de me connaître. J’en fis autant au Comte qui m’avait pareillement reconnu, et qui s’était cru perdu en tombant entre mes mains. Ah ! s’il eût pu lire dans mon ame, ce que je souffrais eût bien suffi pour le rassurer. – Eh bien ! qu’en dis-tu Caton, lui dit Britannicus, t’ai-je menti ? n’est-il pas dommage qu’un aussi joli minois soit la fille d’un conspirateur ? Ensuite ils se parlèrent tout bas, je ne pus les entendre, mais je jugeai à leur air que ces monstres méditaient un nouveau crime. L’honneur de Sophie me pa-