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Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/109

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qui avait la réputation de vendre la justice, et de faire réussir toutes les opérations qu’il entreprenait. On ne faisait pas, il est vrai, un grand éloge de sa délicatesse, ni de sa probité ; on l’accusait même d’avoir cédé à l’impulsion de tous les partis, suivant ses intérêts, et d’être le vil suppôt de la monarchie après avoir été le partisan le plus zélé de la terreur. Malgré ma répugnance à me servir d’un pareil homme, je ne me dissimulai point l’utilité que nous pouvions en retirer, et je me décidai à le charger de la radiation de Delville. Après m’être muni des pièces nécessaires, je me rendis au bureau de cet homme justement méprisé, et