Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/113

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

dit-il en me faisant remarquer la magnificence qui régnait dans sa maison, le produit de mon travail et de mes petites épargnes ; je vais actuellement vous présenter à madame Bellegarde ; suivez-moi, je vais vous servir d’introducteur.

En parlant ainsi, il me fit traverser plusieurs appartemens plus riches les uns que les autres, et nous parvînmes à la pièce la plus reculée, qui servait de boudoir à madame de Bellegarde. Qu’on se figure mon étonnement en reconnaissant en elle la vieille Thomill, cette femme perfide, premier auteur de mes disgrâces. Mon apparution subite l’avait interdite au point qu’elle ne put, pendant quel-