Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/141

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C’était mon père lui-même ; j’étais ce fils qu’il pleurait depuis vingt ans, je n’en pouvais plus douter ; je portais sous le sein gauche le signe qu’il me désignait… Bons cœurs, représentez-vous ma joie, mon bonheur !

Mon allégresse était d’autant plus vive qu’elle était inattendue ; en effet, pouvais-je espérer une pareille union, sur-tout ne pouvant attendre des renseignemens que du pur hasard ? Il m’avait été impossible d’obtenir aucun éclaircissement de Thomassin, n’en ayant point lui-même. Aussi avais-je confié à l’avenir le soin de me procurer, à ce sujet, les connaissances que je pouvais désirer.