Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/164

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cipitation de la fenêtre, et j’apperçus distinctement une barque qui cotoyait le rocher. Elle était conduite par deux inconnus qui me parurent être des mariniers. M’imaginant que c’était des pêcheurs qui attendaient le jour pour tendre leurs filets, j’allais me recoucher, lorsque j’entendis prononcer mon nom à voix basse ; et à l’instant même j’entendis tomber dans ma chambre une pierre à laquelle était attaché un papier. Je le ramassai avec précipitation, et j’y lus ces mots :

« Demain, à pareille heure, on vous portera les instrumens nécessaires à votre délivrance ; ayez le soin d’attacher à vos barreaux