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Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/167

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même soir fixé, pour mon évasion, je vis poser aux pieds de la tour où j’étais renfermé, un nouveau factionnaire. J’imaginai mon projet découvert, je me crus perdu sans ressources, et je n’avais point encore trouvé dans ma tête de moyens pour parer ce malheur imprévu, lorsque j’entendis la barque protectrice s’approcher du rivage. La nuit, fort heureusement, était plus obscure que les précédentes. La sentinelle cria trois fois qui vive, sans obtenir de réponse, lorsqu’à la troisième sommation je la vis tomber d’un coup de feu. Il n’y avait pas à hésiter ; l’allarme allait être bien vîte répandue dans tout le fort. Mon échelle de corde