Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/36

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simple coëffeur, et de n’avoir acquis depuis ses grands biens que par des voies peu délicates ; mais comme les moyens dont il s’est servi pour enchaîner la fortune, m’importent fort peu, je trouve qu’un pareil amant me convient sous tous les rapports. Il m’offre pour hôtel celui d’un ci-devant prince, dont il vient de faire l’acquisition, et je sens la nécessité de fixer sur lui mon choix ; car la perspective qui me flatte aujourd’hui pourrait n’être pas de longue durée : vous savez que les fortunes actuelles ne sont pas des plus solides, et le gouvernement pourrait fort bien s’aviser de reprendre un bien sur le-