Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/51

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pressais de le lire à ma compagne, qui ne cessait de m’encourager par ses tendres caresses. Je travaillais jour et nuit, et lorsque j’avais achevé un ouvrage, je courais le vendre, et aussi-tôt je m’empressais de rapporter à ma chère Sophie le produit de mon travail. Elle était sur le point d’accoucher, et quoique notre position ne fût pas très-heureuse, j’attendais avec joie le moment qui devait me rendre père. J’avais le soin de l’étourdir sur sa situation, et je lui procurais le plus d’agrémens que je pouvais.