Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/54

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posions à la retraite, lorsqu’un bruit sourd, semblable à un coup de feu, vint frapper nos oreilles. Nous crûmes même avoir apperçu à travers l’obscurité, la clarté de la flamme. En effet, nous vîmes courir au moment même quelques personnes qui se trouvaient par hasard dans la partie la plus reculée du jardin. Nous courûmes comme les autres pour nous instruire de la cause du bruit que nous avions entendu. En arrivant, nous vîmes un homme couché par terre et baigné dans son sang. On essayait de le relever en attendant le secours qu’on avait envoyé chercher. À ses côtés était un pistolet d’arçon, dont le canon était crevé, et cette