Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/57

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qu’il n’en existait point d’autres que la victime, cet homme qui était un sergent de grenadiers, persista à vouloir arrêter parmi nous un assassin ; j’ai vu même le moment où il allait s’emporter et se répandre en injures contre le blessé pour le forcer de dénoncer le criminel. Ce ne fut qu’après bien des débats qu’il se décida à le faire conduire chez le commissaire de police de la section. Je fus forcé de m’y rendre comme témoin, et quoique mon rapport fût parfaitement inutile, je déposai comme les autres le peu que je savais d’un évènement aussi malheureux. Le commissaire peu satisfait de notre témoignage, se disposait à nous