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HISTOIRE DE DEUX SERINS
des matinées, le couple mille fois heureux revint au pays. Le fiancé était si rayonnant qu’on ne s’aperçut pas qu’il boitait un peu.
Il y eut noce complète au vieux chêne. De la base à la cime il retentit tout le jour de chants d’allégresse.
Le beau serin resta le roi.
L’année suivante, en cédant le sceptre à son héritier, il lui donna ce sage conseil… Au fait, que croyez-vous qu’il lui dit ? De toujours rester au nid natal, prudemment abrité sous l’aile maternelle ?… Oh non !
— Mon fils, lui dit-il, quand la mousse du nid, quand la tendresse de ta mère ne suffiront plus aux aspira-