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Page:Josette - Contes de Noël, 1889.djvu/136

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CONTES DE NOËL

foudres paternelles, c’est une petite chose informe, d’une teinte grisâtre, brouillée, inquiétante ; un lambeau de caoutchouc, déchiqueté par des dents aigües ; c’est un vestige du dernier biberon de bébé, aussi méconnaissable qu’une balle dont on retrouve le plomb fondu et mâché ; une chose, enfin, peu appétissante, d’un parfum… étrange, et à laquelle le petit monstre tient plus qu’à tout au monde.

Aussi est-on décidé à en finir. Ce matin encore, comme le papa, fier de surprendre son réveil d’oiseau, la prenait dans son nid, toute chaude, les yeux s’ouvrant clairs et grands à la joie du matin, et allait l’embrasser avec