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CONTES DE NOËL

pela sa mère qui l’avait ce soir-là bordée longuement, se sentant tout attristée, le cœur fondu de compassion devant l’ingénuité de ce sacrifice sans murmures ; elle demanda du lait et voyant la tasse fraîchement vidée, reprit avec un soupir :

— Bonsoir, maman.

Une prière, une seule, se pressait sur ses lèvres qu’elle n’osait formuler, la sentant déraisonnable.

À la fin, trouvant un ingénieux prétexte pour trahir son gros regret :

— N’en a plus. Donné au çat ! fit sa douce voix, du même ton insidieux et enjôleur qu’on le lui avait répété tout le jour en vue du succès final.