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Page:Josette - Contes de Noël, 1889.djvu/30

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CONTES DE NOËL

Que ses desseins impénétrables, que ses dons mystérieux m’inspiraient donc de rêves fantastiques, de conjectures délicieuses !

Et mon ingénieuse ignorance me laissait supposer des trésors enfouis en des sphères féeriques, que des notions plus positives m’ont depuis fait oublier !

Aussi l’on ne saurait se figurer quelle mélancolie, quel vide se produisit dans mon âme, quand ces adorables chimères commencèrent à me paraître moins vraisemblables !

Je résistai quelque temps à la désillusion ; je retins, comme malgré eux, les bien-aimés fantômes qui voulaient s’enfuir.