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CONTES DE NOËL

se mettaient à ronronner et à marmotter des choses inintelligibles en leurs rêves d’or, je vais bien voir !

Mon Dieu qu’il en coûte de voir quand il fait nuit, que la pendule vous berce obstinément de son monotone tic-tac, que le sommeil caresse doucement le bord de vos paupières, engourdit sans bruit vos pensées !

Mon Dieu, que c’est difficile de ne pas oublier son inébranlable détermination, de ne pas céder à la persuasive et commode logique du consolant Morphée ! J’y mis pourtant toute mon énergie ; ma vigilance ne s’était pas ralentie pour la peine d’en parler, au moment où, vers minuit, l’on vint mettre dans le corridor la veilleuse