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CONTES DE NOËL

Il n’y eut, pour me consoler de la décevante réalité, que les patins que je trouvai dès l’aube, gisant sous mon clou particulier, et dont la chute intempestive m’avait si douloureusement éclairée sur le prosaïsme des choses d’ici-bas.

Que de cruelles leçons m’a depuis données la vie, sans avoir pu épuiser pourtant mon fonds de poétiques illusions, tant on en amasse en ces folles années de l’enfance.

En l’honneur de ce premier de l’an, à ceux qui m’ont lue, je souhaite, comme récompense, de n’avoir pas trop d’oreilles pour les sinistres avertissements de cette vieille blasée qu’on nomme l’Expérience. Libre à