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Page:Josette - Contes de Noël, 1889.djvu/43

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LE RÊVE D’ANTOINETTE

Le détail peut paraître futile, mais il est très important. La suite de mon récit le prouvera.

À deux heures, j’étais habillée, mais d’une drôle de façon ! Ne trouvez-vous pas — je le demande aux personnes de mon âge — que les mères ont une tendresse bien chaleureuse ? Je l’appelle ainsi, parce que leur sollicitude et leur frayeur du froid les portent à nous emmitoufler de manière à nous faire périr par un excès pour éviter l’autre.

Je ris beaucoup quand, au moment de partir, je m’aperçus dans la glace. Un vrai peloton de laine !…

De mes boucles blondes, pas une n’avait osé s’échapper sous le triple