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Page:Josette - Contes de Noël, 1889.djvu/45

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LE RÊVE D’ANTOINETTE

Oh ! que de jolies choses partout ! Des équipages par centaines, de belles dames, des petits enfants drôlement encapuchonnés comme moi !… Et, dans les vitrines, que de merveilles ! Des chevaux superbes qui semblent attendre leur maître ; à côté, des familles de poupées, les bras tendus et les yeux grands ouverts, comme pour appeler et chercher leurs petites mères parmi tous les enfants qui défilent devant elles.

À la fin, la voiture s’arrête, et Jacques, me prenant dans ses bras, me dépose sur le seuil d’un grand magasin.

Une demoiselle, habillée de noir, avec beaucoup de colliers et des