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Page:Josette - Contes de Noël, 1889.djvu/47

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LE RÊVE D’ANTOINETTE

peu comme Marguerite quand elle veut me coucher et que je n’ai pas sommeil.

Petite mère ouvrit des yeux plus grands que d’ordinaire.

— C’est bien cher !

— Remarquez que la peluche de soie est très dispendieuse, Madame, observa la marchande avec dignité, en flattant le bonnet sur ma tête, comme on caresse un petit chat. Celle-ci est de qualité supérieure… Puis, cela va si bien à votre joli bébé ! continua-t-elle en se penchant pour me voir… Et c’est chaud. Cela couvre entièrement les oreilles…

Elle dit encore beaucoup de choses en tournant et retournant le bonnet très à la mode.