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Page:Josette - Contes de Noël, 1889.djvu/5

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PRÉFACE.

nité — pour me servir d’un néologisme mis à la mode par les psychologues du jour — autant la féminité de l’auteur se trahit à chaque page, je pourrais dire à chaque phrase, dans des légèretés de dessin et des fraîcheurs de teintes, que l’homme au pinceau le plus délicat ne parvient presque jamais à atteindre.

Tournures câlines, sous-entendus discrets, colloques semés d’incohérences enfantines, petits mots doux et tendres comme des baisers, tout révèle la femme, la femme jeune et aimante, dont — pour les bébés surtout — la main est une caresse, le bras un oreiller, la voix une chanson d’amour.