Page:Joubert - Pensées 1850 t1.djvu/237

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N’aimer plus que les belles femmes, et supporter les méchants livres : signes de décadence.

Il faut accepter de bonne grâce les difformités que le ciel envoie ou que le temps amène.

Le meilleur des expédients, pour s’épargner beaucoup de peine dans la vie, c’est de penser très-peu à son intérêt propre.

On est heureux quand on sort de la santé pour entrer dans la sagesse.

Qui n’a pas l’esprit de son âge, de son âge a tout le malheur, dit Voltaire ; et non-seulement il faut avoir l’esprit de son âge, mais aussi l’esprit de sa fortune et de sa santé.

Les valétudinaires n’ont pas, comme les autres