Page:Joubert - Pensées 1850 t1.djvu/287

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Aucun bon sentiment ne doit excéder le cercle de son ordre propre. Point d’empressement sans mesure ; point d’élan qui soit trop subit ; que la force ait de la souplesse ; que l’égalité soit dominante ; qu’on ait l’empire de soi-même, et que, par cet empire, on soit maître de ses vertus, en leur imposant l’à-propos.

Heureux ceux qui ont une lyre dans le cœur, et dans l’esprit une musique qu’exécutent leurs actions ! Leur vie entière aura été une harmonie conforme aux nômes éternels.