Page:Joubert - Pensées 1850 t2.djvu/439

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

. 43l rel le, la presence et le message, s’il ne s’est déja présenté. ` Dites-vous bien , je vous en supplie , que vous serez toujours a mes yenx ce que je vous ai vue, et daignez me voir toujours tel que je vous semblais étre, quand vous me trouviez supportable. Il faut peut—étre , ou du moins il faudra biontot pour cola un peu d’eifort. Mais sans elfort il n’y aurait jamais do vertu ni d’amitié perpétuello. J’en ` excopte pourtant cello qu’on peut avoir pour vous , et qui me charme dopuis longtemps avec tant d’uniformité. . LXXV. Paris, 50 décembro *1816. A madame do Vintimille. Il est tres-probable que nous sommes brouillés; mais nous lo sommes sans doute en personnes d’honneur, et je puis , sans ineonvenance , vous souhaiter la bonne an- néo , et vous olfrir mon petit present , comme dans mes anciens beaux jours. Ce petit présent n’est pas mince; ce sont , ne vous en déplaise , les quatre gros volumes in—8° des Réflewiom momles, que vous avez désirés, quand vous aviez quelque bonté pour moi, et que jo n’ai cessé de chercher, meme depuis le temps de ma disgrace. Je les ai enfin trouvés, il y a six semaines , et j’ai employe tout ce temps a les rendre plus dignes de vous étre olferts, en y ajoutant les petites marques et romarques que pouvait y souhaiter votre curiosité. Il y manque une table des propositions notées , mais j’en ai préparé le brouillon , et je le ferai copier par des mains habilesl Le premier volume n’est pas souligné , parce que vous avoz entre vos mains un pre- mier volume 2,1 moi, qui doit me servir de modele. Enlin