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On pensa alors à transporter la Faculté tout entière dans les terrains vagues situés à l’Est de l’avenue de la Gare et connus sous le nom de « la Californie » ; mais on fut obligé de renoncer à ce projet, car ces terrains, enfermés entre divers bras de la Vilaine, étaient à cette époque inondés à chaque crue de la rivière.

On songea encore à transférer l’École de Médecine près de l’Hôtel-Dieu et à construire un bâtiment nouveau sur le petit square du coin du pont Saint-Georges. Mais cela était encore insuffisant.

Un nouveau projet fut également examiné : il consistait à bâtir sur l’emplacement des vieilles écuries de la cale de Viarmes, (voir le plan, p. 72), sur la rive droite de la Vilaine, un bâtiment pour loger toute la Faculté des Sciences ; mais les offres financières de l’État et de la Ville ne furent pas jugées suffisantes et l’on y renonça. On devait y revenir.

En 1882, la Ville exécutait un important travail de voirie. Une très petite rue, la rue des Violiers (voir le plan, p. 72), longeait la caserne en partant du pont Saint-Georges et montait vers la Motte. Elle était bordée à l’Est par les vieilles écuries dont il vient d’être question, appartenant au Génie. Puis, à partir du coin de la rue des Francs-Bourgeois, elle longeait un ancien hôtel avec jardin, l’hôtel de Guerry ; on créait alors, par l’élargissement de la rue des Violiers, la rue Gambetta qui nécessita la démolition d’une partie de l’hôtel de Guerry récemment acquis par la Ville. Sur les jardins de cette propriété s’élèvent aujourd’hui les Bains Saint-Georges, et la partie conservée de l’hôtel a été restaurée par M. Duplessix, notaire.

A la fin de 1883, on eut l’idée d’acheter cette habitation, d’en faire une annexe de la Faculté des Sciences et d’y trans-