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Page:Joubin - Histoire de la Faculté des Sciences de Rennes.djvu/221

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assisté à la lutte soutenue par la municipalité de 1873 à 1879, pour obtenir le décret d’utilité publique, l’autorisant à procéder aux travaux de captation. Quand on relit, documents en main, cette page de l’histoire de Rennes, on retrouve partout des traces de son influence sur les votes de ses collègues du Conseil municipal et sur la direction des études entreprises pour triompher des hésitations du Conseil supérieur des Ponts-et-Chaussées.

Massieu possédait à un haut degré les sentiments de bonne et franche camaraderie qui doivent unir les membres d’une même compagnie. Tel il était avec ses camarades de l’École Polytechnique, tel on le retrouvait avec ses collègues des Facultés. Pour le peindre tel que nous l’avons connu, je ne puis mieux faire que de reproduire quelques-unes des paroles prononcées le 8 février 1896, par M. Sirodot, qui avait accepté la mission de représenter la Faculté à ses funérailles.

« En même temps que Professeur d’un rare mérite, M. Massieu était l’homme le plus affable, le plus bienveillant, le plus conciliant qui fût au monde ; aussi n’a-t-il jamais provoqué que l’estime et l’affection de ses collègues, de nos étudiants, de tous les candidats aux grades, en un mot de tous ceux qui l’ont approché. »

Massieu avait quitté Rennes pour remplir à Paris les fonctions d’Inspecteur général des Mines, chargé du Contrôle de l’État auprès des Chemins de fer de l’Est. Il était Officier de la Légion d’honneur et Officier de l’Instruction Publique.

G. Lechartier.

Notice extraite du Rapport au Conseil Académique (1896).