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Page:Joubin - Histoire de la Faculté des Sciences de Rennes.djvu/23

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M. le Maire pense que, dans l’intérêt de la Ville et dans celui de la Science, le Conseil municipal doit accepter avec empressement la proposition de M. le Ministre, que l’établissement de cette Faculté nous assure à jamais les Facultés de Droit et des Lettres et l’École secondaire de Médecine, et offre encore bien d’autres avantages. Que les dépenses consisteraient :

1o À pourvoir à l’appropriation d’un local et à l’établissement d’un mobilier ;

2o À la formation des cabinets de physique, de chimie et des collections scientifiques.

En conséquence, M. le Maire propose au Conseil de prendre l’engagement :

1o De mettre à la disposition du Ministre en 1840, à la rentrée des études, un local provisoire, et désigne à cet effet le local qui sera vacant par la translation du tribunal de première instance au palais de la Cour royale ;

2o De voter au budget supplémentaire de 1840 un crédit de 18 000 francs pour le mobilier et la formation des cabinets de physique, de chimie et de collections scientifiques ;

3o De renvoyer à la session de février ou de mai l’examen des divers plans concernant les trois Facultés.

Le Conseil prend en considération les diverses propositions de M. le Maire et s’occupe immédiatement de répondre à la lettre de M. le Ministre.

Le Conseil s’arrête à la rédaction suivante :

« Le Conseil, prenant en considération l’utilité d’une Faculté des Sciences pour les départements de l’Ouest, est d’avis, à l’unanimité, d’accepter la proposition de M. le Ministre ; il s’engage à aménager convenablement les diverses Facultés qui existent dans la ville de Rennes, et en attendant un aménagement définitif, il propose de loger provisoirement la Faculté des Sciences, dès le 1er novembre 1840, dans le local qui sera vacant par la translation du tribunal de 1re instance au palais de la Cour royale.