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Page:Jourdain - Les Décorés, 1895.djvu/33

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STÉPHANE MALLARMÉ


Perdus au milieu de la frondaison du parc de Versailles, des jardins privés cachent leur grâce intime et la splendeur un peu compliquée de leurs parterres. La foule les ignore. Quand, par hasard, quelque badaud égaré jette un regard sur ces bosquets tarabiscotés, sur ces arbres sculptés comme des statues, sur ces plantes serties ainsi que des bijoux, sur ces buis ciselés, ces futaies cloisonnées, ces quinconces damasquinés, ces massifs d’orfèvrerie odorante, ces madrigaux en fleurs, sur ce coin