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Page:Journal asiatique, série 1, tome 2.djvu/153

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une chose aisée à faire , tant ’qu’on ne savait pas avec précision combien la langue avait de Voyelles. Il me reste aussi des doutes sur plusieurs de ses consonnes^ particulièrement sur son génitif pluriel en étchdo, qui ne ressemble point du tout aux inflexioils du zend ^ car €& Kend tous les génitifs pluriels se terminent en aham, inam, ounam ou om, dans les noms impurs , conïme en samskrit et comme en grec ^ owv, atav^ td)v, ticov, ou seulement (kyvf et en latin j orum, arum, iufh , num, ou seulement um. Je crois donc que dans les inflexions jfinales, sur la planche de INiebuhr , il faut lire anam r au lieu àLOtchâo y et ounam au lieu à^outchdo. Cela donnerait une nouvelle M et une nouvelle iV^, et cette ilf ressemble beaucoup à celle de M. Grotefend. Cela occasionnerait aussi un grand changement dans le mot akheotchoshoh , qui deviendrait alors àgamn. s,. ( je ne suis pas sûr de la valeur des dernières lettres), et se rapprocherait beaucoup des noms achœmënides que M. de Sacy a trouvés dans Tinscription pehlvie correspondante (i). Le premier mot de cette inscription darhyous me parait assez certain^ parce qu’il revient pi. xxiv G sous la forme dorhyaous. Cela correspond à l’inflexion zende. Dans le zend y les noms masculins en ous sont de deux sortes : les uns font, au génitif, œous, avec un œ long ; les àùti^és t&aîàôs.

(3) J^ignorc ce que veut dire îcl M. Rask. J^ai soupçonne autrefofs, comcne M. Rask, que Ton devait trouver le moi Aclimménidè , là où M. Grotefend a lu akhetchoshoh ; mais je né p6nsè ^s avoir communiqué cette conjecture à personne* S. DX S.'