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auteurs et leurs amis sont assez ordinairement les seuls qui fassent connaître au public les ouvrages nouveaux[1].

Je suis, etc.
Le docteur J. Zohrab.


CRITIQUE LITTÉRAIRE.

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Discours sur l’Expédition des Français en Égypte, en 1798, considérée dans ses résultats littéraires ; par M. Agoub.

Ce n'est pas dans la catégorie déjà bien nombreuse des ouvrages historiques, géographiques, descriptifs et scientifiques, produite par l’expédition française ou par l’indulgence du pacha Mohammed-Aly, qu’il faut ranger la nouvelle production de M. Agoub. Les souvenirs de la patrie, le spectacle de ses antiques merveilles, témoins irrécusables de son antique prospérité ; le bonheur dont elle jouit ; l’intérêt général qu’elle excite, ont seuls inspiré l’auteur. Sa plume éloquente nous exprime toutes les pensées que de tels

  1. En insérant dans le Journal Asiatique la lettre précédente de M. le docteur Zohrab, et les critiques quelquefois un peu sévères qu’elle renferme, nous n’avons eu d’autre objet que d’établir une discussion utile aux progrès de la littérature arménienne, et de servir les intérêts de la vérité. On accueillerait avec la même impartialité toutes les observations qui pourraient conduire au même but, de quelque part qu’elles vinssent et dans quelque sens qu’elles fussent dirigées. N. d. R.