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Page:Journal asiatique, série 10, tome 18.djvu/600

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NOVEMBRE-DECEMBRE 1911.

s’y réclame de saint Paul : « Quoniam quidem sunt secundum Apostolum homines duo, quorum alterum quidem interdum exteriorem vocat, plerumque vero terrenum, nonnunquam etiam veterem ; alterum vero interiorem et caelestera dicit ac novum. »

3o [L’existence très probable de *mōže en pehlvi (cf. p. 670) est confirmée par celle de son équivalent sogdien exact mwčk’, « maître », que j’ai retrouvé dans l’un des manuscrits de la collection Pelliot, Inventaire no 3515. Il y répond (car il s’agit d’un bilingue) au chinois che dans le groupe 從師 ts’ong-che, en sogdien č’wn mwčk’. On aperçoit les conséquences : le persan āmōxtan se trouve confirmé et ne semble décidément pas devoir être ramené à *ham + vač- comme le propose M. Salemann (Munich. St., s. v. חמוצאג), et le pehlvi de Tourfan ḥmwč’g est simplement *ham + mōčāg, soit *hamōčag. — R. G.]