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Page:Journal asiatique, série 10, tome 19.djvu/201

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MÉLANGES.

Enfin, l’on n’ignore pas que ces sortes d’invocations, ou prières d’indulgences, sont généralement constituées en centons bibliques. Mais comme il s’agit ici d’une langue étrangère, l’auteur a dû se contenter de réminiscences. À celles qui ont été déjà signalées, il faut ajouter que la strophe i a quelque analogie avec la prière quotidienne du Schemoné essrë (18 bénédictions). Puis la strophe ni rappelle Néhémie, ix, 6 ; Deutéronome, x, 17, 18 ; Ps. xi, 4 ; xxxiii, 13 ; la strophe vii : Ps. xviii, 18 ; xxxvii, 25, 36 ; la strophe ix : Ps. xvii, 6-8 ; la strophe xi : Ps. cxlv, 18 ; la strophe xii : Ps. xv, 1, 2, 3 ; cxviii, 8 ; Jérémie, xvii, 5 ; la strophe xiii : Exode, xv, 6 ; Ps. cxviii, 16 ; I Chroniques, xvi, 24, 30 ; la strophe xiv : Exode, XV, 8, 11 ; la strophe xv : Exode, xiv, 19, 20 ; la strophe xviii : Ps. cxviii ; 6 ; la strophe xix : Prov., xxx, 8 ; Ps. cxviii, 14 ; la strophe xx : Ézéchiel, xxxvi, 25, 29, 33 ; Ps. xci, 3. — C’est, en somme, un singulier amalgame de science et d’ignorance, bien approprié à la nature des Orientaux.

Moïse Schwab.