Aller au contenu

Page:Journal asiatique, série 10, tome 7.djvu/451

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
435
YAKṢÁ.

à la description de la citadelle du brahman, telle qu’il la donne, et à voir avant tout, si elle comporte l’équivalence de cette citadelle à l’homme.

D’abord, c’est donc l’homme qui, dans ce cas, porte l’appellation de devànâm pàh. Le passage de la Chând. Up. rappelé plus haut déclare précisément que l’espace renfermé dans le lotus qui est dans la demeure du brahman, c’est-à-dire l’espace renfermé dans le cœur qui est dans l’homme, contient le ciel et la terre, et toutes choses (VIII, 1, 3 ). Il suffit de ce souvenir pour justifier fattribution à l’homme de la susdite appellation. Notons d’ailleurs qu’il y a dans l’Atharva Veda d’autres exemples d’objets nommés demeure des dieux : la maison de la nouvelle mariée, comme il semble, dans XIV, 1,64^ ; dans V, 28, les trois métaux qui forment l’anmlette (10), et spécialement l’un deux, l’or : pûrani devànâm amftani liiraiiyam (11). C’est à dessein que je néglige, dans le cas présent, des témoignages aussi expressifs que ceux d’A. V., XI, 8, d’après lesquels les dieux sont entrés dans le purusa (13 et 29), les divinités y habitent comme les vaches dans l’étable (32), sont entrées dans le sarira (30) : dans cet hymne, en effet, n’apparaît pas assez immédiatement la part de l’homme réel.

Les deux épithètes nàvadvâra, astàcakra s’appliquent à l’homme en tant que corporel. Pour la première, pas de difficulté : les neuf portes sont les

1 anâvyûdham devapnrani prapâdyn sivà syonà paldohc vi râjn