Page:Journal asiatique, série 2, tome 11.djvu/199

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
( 185 )

ment, si tous les habitants y participaient ; mais la majeure partie de la population se compose de musulmans, qui jusqu’à ce jour continuent à s’abstenir de vin.

L’Imeréthi serait très-propre aux vignobles et à la fabrication du vin, mais cette province est encore mal cultivée et peu peuplée. Sa position sur la mer Noire offrirait d’immenses facilités pour l’expédition en Europe du superflu de ses produits.

Le gouvernement russe n’a pas négligé une branche aussi importante de l’industrie en Géorgie, que la fabrication du vin. Afin d’en encourager le perfectionnement en Kakhéthi, on se propose d’y établir des tonneliers, d’y fonder une verrerie, et un vigneron étranger a été chargé d’enseigner aux habitants les méthodes de culture et de fabrication usitées en France.

Si l’on traverse le Caucase, on retrouve cette industrie dans un rayon de peu d’étendue. Kizliar et les villages environnants produisent annuellement près d’un million de védros de vin et 500,000 védros de l’eau-de-vie connue sous le nom d’eau-de-vie de Kizliar. Le vin de Kizliar est plus connu en Russie que celui de Kakhéthi.




NOUVELLES ET MÉLANGES.

SOCIÉTÉ ASIATIQUE.

Séance du 4 février 1833.

On écrit de Madras, en faisant passer à la Société un traité de physionomie, traduit du persan en anglais, pour