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les séances de la Société, sans jamais négliger celles des Sociétés de renseignement élémentaire, des missions évangéliques, de la Société biblique de Paris, qui toutes le comptaient dans leur sein. Agent principal de la Société biblique britannique et étrangère, non dans l’intérêt d’une croyance spéciale, mais dans celui de la religion de tous, tel que la tolérance le conçoit, il se dévouait et se multipliait en quelque sorte pour suffire à tant d’occupations, et il savait s’acquitter de chacune d’elles de manière à laisser ignorer qu’il en eût d’autres. En correspondance journalière avec la plupart des conseils municipaux, des comités de charité et des instituteurs primaires de France, il leur envoyait le code sacré qui devait guider la jeunesse, consoler l’infortune, éclairer tous les âges ; il en recommandait, il en expliquait l’usage : et telle fut l’ardeur avec laquelle il s’acquitta de ce pieux devoir, que, dans le courant de l’année passée, il distribua lui seul 160,000 exemplaires des Saintes écritures, dont presque toujours il accompagnait l’envoi d’une lettre de sa main, de même qu’à chaque édition nouvelle il avait lui-même corrigé les épreuves. Il travailla ainsi jusqu’au dernier jour de sa vie à l’œuvre de la civilisation et de l’humanité. Aussi sa mort fut-elle douce ; il s’endormit sans crainte et sans d’autre regret que de n’avoir pu faire plus de bien encore ; et la douleur de sa famille et de ses amis, les éloges de tous ses collègues, les bénédictions de tous ceux qui font connu, attestent assez quelles furent les vertus et les qualités éminentes de l’homme excellent que nous pleurons, et que nous regretterons longtemps.


Additions à un mémoire sur quelques noms de la Chine. (Voir le cahier de novembre 1832.)

Dans une note qui présente réunies les différentes transcriptions des noms chinois king sse faites par les Orientaux