avec Pison, à un festin qui leur fut donné par le roi des Nabatéens[1].
Au rapport de saint Épiphane, vers le règne de l’empereur Constance, deux sœurs, dont l’une se nommait Marthana (Notre-Dame), avait obtenu les honneurs divins chez les Nabatéens de l’Arabie[2].
Pline dit expressément que les Nabatéens sont ceux d’entre les Arabes qui touchent à la Syrie. In Nabatœis, qui sunt ex Arabiâ contermini Syriœ[3]. Le même écrivain ailleurs place les Nabatéens près de la Syrie et de la mer Rouge[4]. Plus loin, après avoir décrit les côtes de l’Arabie, il passe en revue les peuples qui habitaient dans l’intérieur, en commençant par le nord, et nomme d’abord les Nabatéens[5].
Si l’on en croit le témoignage de Pline, une partie de ce peuple s’était établie en Afrique, sur le bord de la mer Rouge, et portait le nom de Nabatéens troglodytes[6].
Enfin, le même historien parle d’une espèce de jonc odorant, appelée Teuchites, que produisait le pays des Nabatéens[7].
Les poëtes latins font souvent mention des Nabatéens, mais il est inutile de citer leurs vers, attendu
- ↑ Tacite, Annales, lib. ii, cap. 57.
- ↑ De hœresibus, pag. 41.
- ↑ Historia naturalis, lib. xii, cap. 37 ; tom. IV, pag. 595.
- ↑ Ib. lib. v, cap. 12 ; tom. II, pag. 352.
- ↑ Ib. lib. vi, cap. 32 ; tom. II, pag. 727, ed. Franz.
- ↑ Ib. lib. xii, cap. 44 ; tom. IV, pag. 617.
- ↑ Ib. lib. xxi, cap. 72 ; tom. VII, pag. 138.