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Page:Journal asiatique, série 2, tome 2.djvu/163

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qui se trouvaient jointes à celle-là, relativement au voyage de M. Schulz. Il termine en invitant l’anonyme à se faire connaître, et en prenant lui-même l’engagement de suivre son exemple. Cette invitation paraît être restée jusqu’ici sans résultat.

AU RÉDACTEUR

DU NOUVEAU JOURNAL ASIATIQUE.


Paris, ce 7 juin 1828.
Monsieur,

Dans le dernier numéro trimestriel de l’Yahrbücher der Litteratur, notre savant collaborateur M. de Hammer, en examinant le catéchisme musulman que j’ai traduit du turc de Mohammed ben Pir Aly el-Berkévi[1], observe que je devais imprimer Birguilu au lieu de Berkévi. Toutefois je soutiens que je ne pouvais adopter cette orthographe. Berkévi بركوى est en arabe, comme Birguilu برعلو, ou Birguili برعلى (voyez le Gihan-numa, p. 637) en turc, un nom relatif dérivé de Birgui برعلو, ville d’Anatolie, auprès de la montagne de ce nom. La

  1. Exposition de la foi musulmane, Paris, 1822. — Voyez le compte qui a été rendu de cet ouvrage dans l’ancien Journal asiatique, tom. I, pages 109 et suiv.