qu’on regardait comme des taches de beauté ; ainsi on lit dans un poëme :
لو لم يڪن من عسل ريــــقــــه
ما دبّ فر عــــارضــــة الــــغـــــلُ
Si sa bouche n’était pas un rayon de miel, la fourmi ne ramperait pas sur sa joue.
Comme les allusions à l’écriture et à la grammaire ont accueillies avec faveur par les Arabes, même quand elles se rencontrent dans la poésie, on trouve l’idhar comparé à la lettre lam ل à cause de sa forme, et à la lettre noun ن pour la même raison ; dans ce dernier cas, la petite tache sur la joue est censée représenter le point diacritique :
ڪتن الجمال على صحيفة خـــــدّه
نونًا واعجمها بنقطة جــــالـــــــه
La beauté a écrit un noun sur la tablette de sa joue, et elle y a mis un grain de beauté pour lui servir de point diacritique.
Voici encore une allusion grammaticale :
لام العذار اطالت فيك تسهيدى
ڪانها افرلغراى لامُ تــــوكــــيــــد
Le lam de l’idhar a prolongé mon insomnie (c’est-à-dire, la beauté de tes traits m’a empêché de dormir) ; on dirait