l’ai dit, plusieurs exemplaires se trouvent dans nos bibliothèques.
ADDITION
AU MÉMOIRE PRÉCÉDENT.
Masoudi (Moroudj, man. 698, fol. 54 v.) nous apprend que, dans l’année 304, il pénétra dans la contrée de Moultan, et que, vers la même époque, il arriva dans la ville de Mansourah, située sur les bords du fleuve Sind (l’Indus). L’auteur (t. I, fol. 173 v.) citant un fait contenu dans le Akhbar-alzeman, dit qu’il se trouvait dans la première partie (فن) des trente dont se composait l’ouvrage. Nowaïri, dans une note marginale de son Histoire des khalifes abbassides (man. ar. 645, fol. 44 v.), parlant du khalife Moti, s’exprime en ces termes : « Ce fut sous son règne, que Masoudi composa son ouvrage historique intitulé, Moroudj-aldheheb مورج الذهـب, qui fut terminé au mois de Djoumada premier, de l’an 334. » Ebn-Beïtar (t. II, fol. 117 v.) cite, comme un ouvrage de Masoudi, un traité des poisons كتاب السموم.
