ainsi notée : 漎而至切音樲, ce qui veut dire qu’elle résulte du son initial du signe transcrit en kouan-hoa ‘'ʼœll, et de la voyelle du monosyllabe tchi, ce qui forme un son semblable à celui du caractère 樲. La seule incertitude qui puisse rester sur le son que nous étudions demeure dans ce qu’il faut entendre par « le son initial du signe 而 ». Or, si l’on se reporte à ce signe, dans les dictionnaires, nous le voyons ainsi noté :
D’où il résulte que les caractères notés en kouan-hoa œll ont pour prononciation classique le son ji. Si cependant nous cherchons à nous rendre parfaitement compte de ce que les Chinois entendent par la notation initiale j, nous voyons qu’elle répond à une sorte de nasalition qui se rapproche du son de la consonne initiale n. (Cf. les prononciations n cantonaise, fokkiénaise, annamite, japonaise, etc. des signes notés œll et jin dans les ouvrages européens consacrés au kouan-hoa et transcrits avec un n initial dans ces divers dialectes ; cf. aussi les signes employés phonétiquement dans les syllabaires japonais pour figurer le son ni.)
17. Un certain nombre de syllabes chinoises
- ↑ Par le mot 切 « divisez », on veut dire qu’il faut prendre l’initiale j de jou, et la joindre à la finale i de tchi.