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Page:Journal asiatique, série 6, tome 3-4.djvu/307

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ainsi notée : 漎而至切音樲, ce qui veut dire qu’elle résulte du son initial du signe transcrit en kouan-hoa ‘'ʼœll, et de la voyelle du monosyllabe tchi, ce qui forme un son semblable à celui du caractère . La seule incertitude qui puisse rester sur le son que nous étudions demeure dans ce qu’il faut entendre par « le son initial du signe  ». Or, si l’on se reporte à ce signe, dans les dictionnaires, nous le voyons ainsi noté :


而。如之切。人之切。如支切 =ji.
x = j(ou - tch)i (div.[1]) = j(in - tch)i (div.) = j(ou - tch)i (div.)


D’où il résulte que les caractères notés en kouan-hoa œll ont pour prononciation classique le son ji. Si cependant nous cherchons à nous rendre parfaitement compte de ce que les Chinois entendent par la notation initiale j, nous voyons qu’elle répond à une sorte de nasalition qui se rapproche du son de la consonne initiale n. (Cf. les prononciations n cantonaise, fokkiénaise, annamite, japonaise, etc. des signes notés œll et jin dans les ouvrages européens consacrés au kouan-hoa et transcrits avec un n initial dans ces divers dialectes ; cf. aussi les signes employés phonétiquement dans les syllabaires japonais pour figurer le son ni.)

17. Un certain nombre de syllabes chinoises

  1. Par le mot « divisez », on veut dire qu’il faut prendre l’initiale j de jou, et la joindre à la finale i de tchi.